A l’occasion de l’année du documentaire, le CNC manifeste son intérêt pour le genre audiovisuel par un accompagnement renforcé pour les auteurs et autrices, avec un dispositif de soutien à l’écriture en amont de la création.

Après la publication du rapport de l’Igac qui pointait une baisse régulière des revenus et une précarité toujours plus forte des créateurs, la Scam salue les dispositions prises par le CNC, et particulièrement : 

  • La nouvelle aide à l’écriture de série de documentaire de création pour des autrices et auteurs confirmés et collaborateurs d’écriture, à l’heure où le genre est de plus en plus plébiscité par le public.
  • Les aides sélectives au développement prospectif, lorsque le financement de l’œuvre par un diffuseur n’est pas encore garanti, qui sont désormais ouvertes au documentaire, avec la mise en place d’un soutien dédié à la série de documentaire de création.

La Scam salue également l’attention apportée par le CNC aux conditions de rémunération des auteurs et des autrices, tant en ce qui concerne leur montant que le calendrier de leur versement puisque désormais l’accès des sociétés de production aux aides au développement et à la préparation sera conditionné à la présentation d’une attestation de premier versement effectif au bénéfice de l’auteur ou l’autrice.

Le documentaire, genre propice à la nuance, à la réflexion et à la multiplicité des points de vue est vecteur de valeurs indispensables à toute société démocratique. A l’heure de l’hybridation des formes et de la mutation des formats, la diversité des écritures documentaires participe à la richesse du paysage audiovisuel français.

Contact presse : Florence Narozny
florence@lebureaudeflorence.fr  – 06 86 50 24 51

La Scam et Prime Video ont conclu un accord de licence pour la France, la Belgique et le Luxembourg qui autorise l’utilisation du répertoire de la Scam sur le service SVOD Prime Video.

Cet accord est conforme aux principes de la propriété littéraire artistique en France et respectueux du droit d’auteur. Il prévoit une rémunération proportionnelle appropriée pour les auteurs membres de la Scam et ceux des sociétés d’auteurs étrangères auxquelles elle est liée par ses accords de réciprocité.

Rétroactif, il remonte au lancement de Prime Video en France, en décembre 2016, et court au moins jusqu’en 2025.

Prime Video et la Scam témoignent ainsi de leur engagement commun à soutenir les auteurs et autrices d’œuvres audiovisuelles, moteurs de la création culturelle en France et en Europe.

Par ailleurs, la Scam rejoint, aux côtés des organisations de producteurs et d’auteurs déjà signataires, l’accord interprofessionnel dans lequel Prime Video s’engage à investir dans la création audiovisuelle patrimoniale, indépendante, européenne et d’expression originale française.

Cet accord comporte, pour Prime Video, l’engagement d’investir 5 % de son obligation audiovisuelle dans le documentaire.
Ces accords importants témoignent du succès grandissant que rencontrent le genre documentaire et les œuvres du réel en France et à l’international.

Contact presse
Prime Video – Margot Botrel – mbotrel@amazon.fr
La Scam – presse@scam.fr – 01 56 69 64 34

L’évolution de l’intelligence artificielle (IA) a pris un tournant décisif. Elle offre de nouveaux outils de création dont le potentiel est très prometteur. Cette évolution stimulante pour les acteurs de la création doit respecter leurs droits.

Or, le domaine encore balbutiant du développement de l’IA crée de nombreuses incertitudes juridiques. Les opinions divergent sur la possible application aux IA génératives de l’exception de fouille de textes et de données, telle que prévue par la directive européenne du 17 avril 2019 transposée dans le code de la propriété intellectuelle (CPI). Cette exception permettrait aux fournisseurs de système d’IA de s’affranchir d’une autorisation des titulaires des droits d’auteur, sauf opposition de leur part.

Dans ce contexte, la Scam exerce à titre conservatoire, son droit d’opposition pour le compte de ses membres lui ayant apporté statutairement leurs droits de reproduction.

Ce droit d’opposition est exercé conformément à l’Article L. 122-5-3 III du CPI, quel que soit le type d’IA considéré. En conséquence, tout fournisseur de système d’IA souhaitant reproduire les œuvres du répertoire de la Scam devra obtenir une autorisation auprès d’elle.

Concernant les auteurs et autrices n’ayant pas apporté leur droit de reproduction à la Scam, ce droit d’opposition est de leur ressort, voire de celui de leurs cessionnaires ou ayants droit. Tel est le cas, notamment, de celles et ceux qui ont cédé ce droit à des éditeurs littéraires ou à des éditeurs de presse. La Scam leur recommande d’exercer leur droit via des clauses types à insérer dans leurs contrats de cession.

Dans l’attente d’une législation adéquate, cette démarche clarifie et apporte un cadre juridique à la reproduction des œuvres du répertoire de la Scam à des fins d’utilisation par une IA.

La Scam réaffirme ainsi sa mission principale : veiller au respect du droit d’auteur dans l’équité et la transparence, au bénéfice de celles et ceux qui lui ont confié la gestion de leurs droits.

Contact presse

Florence Narozny : florence@lebureaudeflorence.fr  – 06 86 50 24 51

Le Prix Albert Londres, partenaire du Clemi et de la SPME, propose différentes ressources pouvant faire l’objet d’une exploitation pédagogique en classe.

Audio :

  • Une série de 10 podcasts sur la vie et l’œuvre du grand reporter Albert Londres à travers ses écrits (son parcours professionnel, son style, son engagement, ses prises de risques, ses réactions face à la censure…).

Bande dessinée :

  • Deux bandes dessinées adaptées des reportages primés par le Prix Albert Londres :
    • H. de Turenne, S. Marchetti, R. Ortiz, Sur le front de Corée, Dupuis, « Collection Aire libre », 2024.
    • A. Cojean, T. Baudouin, T. Rojzman, Les Mémoires de la Shoah, Dupuis, « Collection Aire libre », 2025.
  • Une bande dessinée écrite par une lauréate du Prix Albert Londres :
    • D. Bui, Fake news, l’info qui ne tourne pas rond, Delcourt, 2021

Vidéo :

  • Un court documentaire, La guerre de Corée par Henri de Turenne, produit par l’INA, les éditions Dupuis et Lumni Enseignement sur la mission du jeune journaliste Henri de Turenne, envoyé couvrir la guerre de Corée. Ce documentaire de 8 minutes est adapté aux élèves dès la 3e et mêle cases de BD et images d’archives.Un complément indispensable à la BD.

Livre :

Pour mieux vous accompagner dans vos créations vidéo, la Scam et YouTube s’associent pour vous proposer régulièrement des ateliers pratiques.
Coup d’envoi avec ce premier atelier essentiel à votre activité. À suivre également en direct via Google meet !

Vous apprendrez à éviter la démonétisation et utiliser à votre avantage les outils « Copyright Match Tool » ou « Content ID »; à adapter un contenu pour éviter les blocages; à vulgariser une vidéo pour contourner les mots sensibles qui en bloqueraient la diffusion.

Autant d’éléments nécessaires pour gérer à bien votre activité.

Arielle Kuperminc et Guillaume Bentaieb, Responsables techniques des partenariats YouTube France animeront cet atelier et vous accompagneront pour éclairer vos pratiques.

C’est une formidable nouvelle. Mais, entre joie et amertume. Le Prix Nobel de la Paix est attribué à l’iranienne Narges Mohammadi, journaliste, et militante pour les droits des femmes et les droits humains. Un combat qui lui vaut d’être actuellement en détention, condamnée à une longue peine. Une de plus, après de nombreux allers-retours dans les geôles du régime des mollahs. Le Prix Albert Londres salue avec admiration le courage et le couronnement d’un tel engagement pour la « Femme, la Vie, la Liberté ».

C’est donc la troisième journaliste à recevoir cette distinction. En 2021, le russe Dmitri Muratov, ancien rédacteur en chef du journal Novaïa Gazeta, a lui aussi reçu ce Prix en vertu de sa lutte pour la liberté de la presse face à la propagande du kremlin. De même que la philippine Maria Ressa pour ses enquêtes avec sa plateforme de journalisme d’investigation, Rappler.

Voir ainsi salués des professionnels de l’information, montre la période que nous vivons. L’actualité s’est embrasée. Et les enjeux pour un travail de vérité sont considérables, voire déterminants. Invasion de l’Ukraine, conflit du Haut-Karabagh, crises multiples en Afrique, main de fer des talibans en Afghanistan, jusqu’à l’attaque massive du Hamas contre Israël… Toutes ces tragédies s’accompagnent de guerre de l’information.

Face à la perte de confiance que nous vivons, établir les faits est plus que jamais nécessaire, et le journalisme plus que jamais indispensable.

Cap sur Bayeux pour honorer le journalisme de terrain si essentiel à nos démocraties. Un rendez-vous incontournable soutenu depuis sa création par la Scam qui gère les droits d’auteur de ces hommes et femmes qui nous informent et dont l’essence est de témoigner à tout prix pour que le monde sache. #PBCN2024

Soirée grands reporters – Scam
Proche-Orient : d’un 7 octobre à l’autre. Un an, jour pour jour

Vendredi 11 octobre à 21h – Pavillon – Place Gauquelin-Despallières

La Scam parraine pour la sixième année consécutive la Soirée Grands Reporters, moment fort du Prix Bayeux.

À l’aube du 7 octobre 2023, en plein shabbat et pendant la fête juive de Simhat Torah, cinquante ans après le début de la guerre du Kippour, un ciel de roquettes tirées depuis Gaza s’abat sur Israël. Par la mer, la terre, et les airs, les combattants du Hamas prennent par surprise les soldats israéliens. Dans les villes de Sderot, Ofakim et dans les environs d’Ashkelon, femmes, enfants et personnes âgées sont indistinctement massacrés. Les jeunes festivaliers d’une rave party aussi. 240 personnes toutes nationalités confondues sont prises en otage et emmenées à Gaza.
Dès le lendemain, l’armée israélienne réplique par des frappes aériennes et des combats au sol sans discontinuer. Le surlendemain, le 10 octobre, Israël, par la voix de son premier ministre Benyamin Netanyahou annonce un siège complet de la bande de Gaza. Plus d’eau, plus d’électricité, plus de nourriture, tout est coupé. Un feu nourri sans discontinuer pendant des mois. Des civils innocents tués, des journalistes aussi. Cessez le feu, trêve humanitaire, négociation pour la libération des otages, dénonciation de crimes contre l’humanité, les voix de la géopolitique internationale ne produisent pas de résultats probants. Quelques couloirs humanitaires éphémères, des otages libérés mais d’autres morts et toujours les frappes sur Gaza. Extension du conflit jusqu’au sud Liban avec le Hezbollah et en coulisses l’Iran, jusqu’en France sur les bancs de l’Assemblée Nationale avec des parlementaires drapés dans le drapeau palestinien ; le conseil de sécurité de l’ONU et l’Union Européenne demandent l’arrêt des combats, mais le terrain de la guerre reste sourd à ces injonctions. La violence aveugle. La souffrance et la douleur empêchent la réflexion. Les cris de colère et de haine emplissent l’espace sonore. Nous sommes saturés d’images d’horreurs et de désolation. D’un 7 octobre à un autre, sommes-nous plongés dans un conflit sans fin ?

Une soirée préparée et animée par Éric Valmir, en présence de grands reporters qui couvrent ce conflit depuis le 7 octobre et qui par leurs connaissances et leurs témoignages donneront à voir les complexités d’une réalité de terrain difficile à cerner.

Remise des Prix Bayeux 2024

Samedi 12octobre à 18h30 – Pavillon – Place Gauquelin-Despallières

Présentée par Nicolas Poincaré.
Cette année, Anne Poiret et Rémi Lainé, représentent la Scam au sein du jury du Prix international de journalisme, présidé par la correspondante internationale en chef
de CNN, Clarissa Ward.

Cap sur Bayeux pour fêter les 30 ans du festival et honorer le journalisme de terrain si essentiel à nos démocraties. Un rendez-vous incontournable soutenu depuis sa création par la Scam qui gère les droits d’auteur de ces hommes et femmes qui nous informent et dont l’essence est de témoigner à tout prix pour que le monde sache. #PBCN2023

Soirée grands reporters – Scam
Deux ans après leur retour au pouvoir, les talibans ont-ils déclaré la guerre à l’Afghanistan ?

Vendredi 13 octobre à 21h – Pavillon – Place Gauquelin-Despallières

La Scam parraine pour la cinquième année consécutive la Soirée Grands Reporters, moment fort du Prix Bayeux.

L’Afghanistan n’est officiellement plus en guerre, mais le nouveau pouvoir taliban installé depuis 2021 accentue sa répression à l’égard des femmes et des filles, condamnées à rester invisibles, sans droit ni perspective. Interdiction d’étudier, de travailler, de circuler et de manifester. Plus de 3,5 millions de personnes sont déplacées en raison de l’insécurité et de nombreux enfants ne sont pas scolarisés. Cette année, la population civile au Panshir a subi des exactions : exécutions extrajudiciaires, torture, prise d’otages, détention illégale et persécutions au motif que les forces de sécurité de l’ancien gouvernement s’étaient réfugiées dans cette province. Le trafic de drogue serait combattu mais il est prégnant dans une économie effondrée qui accentue l’extrême pauvreté. La liberté de la presse est bafouée. Les journalistes, intimidés, oppressés, arrêtés, ne sont plus en mesure d’exercer leur métier. La guerre serait finie mais dans cette paix apparente subsistent la violence, les attentats, les flagellations en public, la charia, la peur, les privations.

Trente ans après avoir pris les armes, quel est le projet des talibans dans l’Afghanistan d’aujourd’hui ? Une guerre est-elle déclarée contre les femmes comme nulle part ailleurs dans le monde ? Que peut la communauté internationale ? Quelle est la responsabilité des Etats-Unis dans l’effondrement de la république afghane et le retour des talibans ? L’Afghanistan est-il condamné à vivre en circuit fermé sous le poids d’un régime qui opprime sa population ?
Préparée et animée par Éric Valmir, en présence de nombreuses et nombreux témoins

Remise des Prix Bayeux 2023

Samedi 14 octobre à 18h30 – Pavillon – Place Gauquelin-Despallières

Présentée par Nicolas Poincaré.
Cette année, Marie-Pierre Samitier et Christian Dauriac, membres de la commission des journalistes, représentent la Scam au sein du jury du Prix international de journalisme, présidé par l’un des plus grands photographes de guerre, l’américain Don McCullin.

Netflix France, l’USPA, le SPI, AnimFrance, le SATEV, le SEDPA, la SACD et la SCAM annoncent avoir signé un accord de partenariat dans le cadre des obligations d’investissement issues du décret SMAD.

Cet accord traduit la vision partagée des parties en faveur de la diversité, du renouvellement et du rayonnement de la création audiovisuelle française. Il confirme une volonté de l’industrie audiovisuelle française et des auteurs d’accompagner Netflix et lui reconnaît un rôle de premier plan.

Netflix et les organisations signataires se sont entendus pour que Netflix

● consacre 100 % de son obligation d’investissement dans les œuvres audiovisuelles à des œuvres patrimoniales (fiction, animation, documentaires de création, spectacle vivant, vidéos-musiques) à compter de 2023 ;

● porte son investissement en matière d’œuvres d’expression originale française à 85 % et à 68 % pour les œuvres indépendantes d’ici 2026 ;

● double son engagement de diversité pour atteindre 10 % de son obligation dans les œuvres audiovisuelles, dont 5 % dans le documentaire de création et 5 % dans l’animation.

Cet accord est conclu pour une durée initiale de quatre ans, jusqu’au 31 décembre 2026 et a vocation à être repris dans la convention entre Netflix et l’ARCOM.

Iris Bucher, présidente de l’USPA :  L’USPA se réjouit d’avoir réussi à mener à bien, avec l’ensemble de ses partenaires, des négociations qui ont permis d’arriver à un accord satisfaisant pour la création française, tout particulièrement pour le documentaire de création. Un accord qui fait entrer pleinement Netflix, leader du marché de la SVoD en France, dans le dispositif de l’exception culturelle française et permet d’établir une relation de confiance avec la production indépendante. 

Nora Melhli, présidente du bureau audiovisuel du SPI, a déclaré  Nous sommes heureux de ce premier accord avec Netflix. Il démontre la capacité des professionnels français à accompagner dans la durée les nouveaux partenaires, dès lors qu’ils s’engagent à nos côtés afin de renforcer la production indépendante et la création française. 

« Nous nous félicitons de cet accord qui est l’aboutissement d’un processus de négociations interprofessionnelles menées depuis l’entrée en vigueur du décret SMAD en juillet 2021. Il confirme notre volonté de collaborer toujours plus étroitement avec l’industrie créative française afin de faire émerger ensemble les talents et histoires de demain » a déclaré un porte-parole de Netflix.

Emmanuelle Jouanole, présidente du SEDPA :  Le SEDPA se félicite de l’aboutissement de ce premier accord interprofessionnel avec Netflix faisant la preuve de son engagement en faveur de la création audiovisuelle française. 

Pascal Rogard, directeur général de la SACD :  Ce 1er accord interprofessionnel conclu avec Netflix jette les bases d’un nouvel engagement en faveur de la création française et tout particulièrement de la création d’oeuvres patrimoniales. C’est un pas important fait à l’égard des auteurs de fiction et d’animation représentés par la SACD et la marque d’une volonté commune de conjuguer le développement des plateformes et le dynamisme de la création française. 

Hervé Rony, directeur général de la Scam : Je me réjouis que cet accord ait pu enfin être trouvé avec un acteur majeur tel que Netflix. Le répertoire documentaire est reconnu. Netflix prend des engagements qui sont cohérents avec ses promesses et sa volonté affichée de défendre des œuvres originales.

Contacts presse
● Contacts auteurs, producteurs, distributeurs
○ USPA & AnimFrance : Stéphane Le Bars – s.lebars@uspa.fr – 06 60 23 53 96
○ SPI : Emmanuelle Mauger – 06 63 01 83 06
○ SATEV : Florence Braka – 06 03 51 70 18
○ SEDPA : Emmanuelle Jouanole – 06 33 68 36 54
○ SACD : Martin Dawance – martin.dawance@sacd.fr – 06 85 12 29 59
○ SCAM : Cristina Campodonico cristina.campodonico@scam.fr  06 85 33 36 56
● Netflix France : Line Zouhour – lzouhour@netflix.com

Chaque année, nos prix récompensent le talent des autrices et des auteurs à nous raconter le monde et valorisent celles et ceux qui ont laissé leur empreinte dans la création documentaire. Nous dévoilons ce magnifique palmarès audiovisuel avec fierté et nous félicitons la lauréate et les lauréats 2023 !

Jean-Pierre Thorn – Prix Charles Brabant

Ce prix consacre un parcours singulier, un talent et une exigence créatrice ayant su imposer durablement leur empreinte sur la création documentaire.

 Jean-Pierre Thorn débute en 1965 à Aix en Provence par des mises en scène théâtrales. Il tourne son premier long-métrage en 1968 à l’usine occupée de Renault Flins. En 1970, il abandonne le cinéma pour embaucher comme ouvrier O.S. à l’usine Alsthom de Saint Ouen. En 1978, retour au cinéma. Il est animateur de la distribution cinéma du programme intitulé Mai 68 par lui-même. En 1980, il réalise son second long-métrage Le Dos au mur. En 1989, sa première fiction Je t’ai dans la peau évoque le destin d’une militante féministe, religieuse puis ouvrière et dirigeante syndicale. Depuis 1992, il collabore avec le mouvement hip hop et réalise 3 films, devenus emblématiques : Génération Hip Hop, Faire kiffer les anges et On n’est pas des marques de vélo. Le Documentaire Allez Yallah !, en 2006, suit une caravane de femmes en France et au Maroc, pour l’égalité de droits et contre la montée de l’intégrisme religieux. En 2019, il réalise L’Âcre parfum des immortelles.

Jean-Pierre Thorn, Prix Charles Brabant 2023 - Photo Benjamin Géminel / Hans Lucas
Jean-Pierre Thorn, Prix Charles Brabant 2023 - Photo Benjamin Géminel / Hans Lucas

Brigitte Bouillot et Oan Kim – Prix du Documentaire

L’Homme qui peint des gouttes d’eau
France-Corée du Sud, vostfr 2020, coul 79’, Paraíso Production, Miru Pictures

Brigitte Bouillot est réalisatrice, photographe et scénographe. Elle a étudié́ les arts plastiques aux Beaux-Arts de Dijon. Après des débuts dans la performance artistique, elle s’oriente vers la scénographie, la photographie puis la réalisation de films de commande.

Oan Kim est réalisateur, photographe et musicien. Son travail de réalisateur se déploie entre installations d’art vidéo, films institutionnels et vidéoclips.
L’Homme qui peint des gouttes d’eau est leur premier film documentaire.

 

Charles Emptaz et Olivier Jobard – Prix du Reportage

Ethiopie : Tigré, au pays de la faim
France, vf et vostfr 2022, coul 24’, TV Only, Arte GEIE

Charles Emptaz est grand reporter. Pour Arte, il a couvert de nombreux conflits hors des radars de l’actualité, en Afrique et au Moyen Orient. Son travail a été récompensé par une Étoile de la Scam 2016, le Prix Bayeux des correspondants de Guerre, le Prix DIG de l’investigation (Italie).

Olivier Jobard est photographe et réalisateur. À vingt ans, il est propulsé dans la guerre des Balkans. Il parcourt le monde, puis il retrouve en France, à Sangatte, les réfugiés des conflits qu’il couvre. Il choisit alors de porter son regard sur les questions migratoires.

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Brigitte Bouillot - Prix du documentaire

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Oan Kim - Prix du documentaire

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Charles Emptaz - Prix du Reportage

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Olivier Jobard - Prix du Reportage

Contact presse

Cristina Campodonico / 06 85 33 36 56
cristina.campodonico@scam.fr