Le prix est attribué à Thomas Morel-Fort pour son projet de reportage Carry that Weight. Il lui sera remis le jeudi 4 septembre à Visa pour l’image.
En quelques décennies, la Chine est passée d’une situation de pénurie alimentaire à une véritable épidémie d’obésité. Aujourd’hui, plus d’un adulte sur deux est en surpoids ou obèse. On estime qu’en 2050, 630 millions de Chinois seront concernés. L’enjeu est donc colossal.
Face à cette crise causée par une urbanisation massive et une croissance fulgurante, un abandon du régime traditionnel au profit d’une alimentation occidentalisée ultra-transformée et un mode de vie de plus en plus sédentaire, deux réponses opposées se dessinent :
Comme dans mes travaux précédents, je chercherai à incarner cette problématique sociétale par les histoires personnelles de plusieurs personnages.
Ce travail racontera ce que signifie “perdre du poids” en Chine en mettant en regard l’essor à la fois de solutions ultra modernes dont on ignore encore les effets secondaires et d’autres maintes fois éprouvées, presque anachroniques mais qui rencontrent un succès croissant.
Thomas Morel-Fort
Photographe indépendant, Thomas Morel-Fort travaille principalement sur des projets documentaires au long cours. Son travail a été publié dans The Guardian, Der Spiegel, 6mois, Marie Claire International, Grazia, Le Parisien, L’Express, L’Obs, Paris Match, La Croix, Le Figaro Magazine, Marianne, Le Monde, L’Équipe Magazine, Mediapart…
En 2015, il entame son premier projet au long cours sur les employées domestiques philippines. Pour cette enquête, il se fait lui-même embaucher comme employé domestique aux côtés de Donna en immersion pendant plus d’un mois dans la villa d’une riche famille libyenne sur la Côte d’Azur. Le Prix Camille Lepage reçu au Festival Visa Pour L’Image en 2019 lui permet de se rendre aux Philippines suivre les familles des femmes rencontrées en France. Tout en continuant de couvrir l’actualité (crise des rohingyas, mouvement des gilets jaunes, conflit en Ukraine),il réalise en duo avec Axelle de Russé un projet à la chambre photographique sur les arts vivants en France après la crise du Covid. Ce projet est lauréat de la commande nationale de la BNF, Radioscopie de la France et exposé dans l’exposition « La France sous leurs yeux » en 2024.
En 2022, il remporte le 1er prix catégorie Sport Story avec un reportage sur Fallou Diop, jeune jockey sénégalais, aux Poyi (Picture of the year international) et le 2eme prix catégorie Sport Story aux Istanbul Photo Awards. En 2023, il remporte le 2eme prix aux Siena International Photo Awards catégorie Daily Life. Son travail a été exposé aux États-Unis, en Angleterre, en Chine, en Turquie, en Italie et en France. En 2025, il est projeté au Festival Deauville Sport Images Festival et est représenté par la Galerie COURCELLES à Paris.
Depuis 2015, le prix Pierre & Alexandra Boulat, soutenu et doté de 8 000 euros par la Scam pour la dixième année consécutive, permet la réalisation d’un projet de reportage photographique inédit.
Dimitri Beck (Polka), Jean-François Camp (Galerie Durev), Cyril Drouhet (Le Figaro Magazine), Romain Lacroix (Paris Match), Delphine Lelu (Visa pour l’image), Lucie Moriceau-Chastagner (Musée de l’Armée) et Steven Wassenaar (photographe, membre de la commission Images fixes de la Scam).
Jean Chung (2008), Margaret Crow (2009), Lizzie Sadin (2010), Maciek Nabrdalik / VII (2012), Arnau Bach (2013), Kosuke Okahara (2014), Alfonso Moral (2015), Ferhat Bouda / Agence VU’ (2016), Romain Laurendeau / Studio Hans Lucas (2017), Jérôme Sessini / Magnum Photos (2018), Axelle de Russé / Hans Lucas (2019), Jérôme Gence (2020), Mary F. Calvert (2021), Laura Morton (2022), Paolo Manzo (2023), Gaëlle Girbes (2024).
Contact
Pour toute demande d’information : annie@pierrealexandraboulat.com
Le prix est attribué à Gaëlle Girbes pour son projet de reportage « Ukraine, survivre au milieu des ruines ». Il lui sera remis le jeudi 5 septembre à Visa pour l’image.
Avec ce Prix, Gaëlle Girbes peut poursuivre son projet en se rendant dans les villes et villages dévastés pour témoigner de l’incroyable résilience d’une population fragile survivant dans les champs de ruines du plus grand conflit en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale.
Depuis 2015, le prix Pierre & Alexandra Boulat, soutenu et doté de 8 000 euros par la Scam pour la dixième année consécutive, permet la réalisation d’un projet de reportage photographique inédit.
Ludmilla (89 ans) prend l’air devant la porte de son immeuble criblée d’éclats des obus tombés ces deux dernières années dans sa cour. 23 novembre 2023, Siversk, Donbass, Ukraine.
Née en 1976, Gaëlle Girbes a commencé sa carrière de photojournaliste en 2006. Ses premiers reportages portent sur l’Afrique et l’Asie. Elle travaille ensuite pendant 5 ans avec le photographe de guerre français Patrick Chauvel. Ensemble, ils ont réalisé le fonds photographique du photoreporter : 50 ans de photographie de guerre à travers le monde, documentant les crises qui ont bouleversé l’histoire du monde contemporain. Début 2017, elle se rend en Ukraine pour couvrir le conflit qui a débuté en 2014. Sa rencontre avec ce pays va s’avérer décisive : elle décide de s’y installer et de concentrer son travail sur cette zone postsoviétique. Depuis huit ans, elle travaille sur le conflit en Ukraine et ses conséquences, ainsi que sur le développement et la lutte pour l’indépendance de cet État postsoviétique d’Europe de l’Est. Son travail documentaire s’efforce toujours d’être au plus près de la situation, afin d’en témoigner le plus fidèlement possible.
Elle remporte une bourse de production documentaire du CNAP en 2021 (centre national des arts plastiques) pour son projet éditorial sur les conséquences de la guerre en Ukraine. Du fait de l’invasion du pays par les forces russes, le projet se poursuit jusqu’à présent.
Ses images sont distribuées par l’agence Getty et ont été publiées par la presse française et internationale telle que Stern, Der Spiegel, Guardians, Paris-Match, New York Times, VSD, Days Japan, Le Temps, Le Vif, Le Parisien Magazine, Financial Times.
Dimitri Beck (Polka), Jean-François Camp (Galerie Durev), Cyril Drouhet (Le Figaro Magazine), Romain Lacroix (Paris Match), Delphine Lelu (Visa pour l’image), Lucie Moriceau-Chastagner (Musée de l’Armée) et Michaël Zumstein (photographe, membre de la commission Images fixes de la Scam).
Jean Chung (2008), Margaret Crow (2009), Lizzie Sadin (2010), Maciek Nabrdalik / VII (2012), Arnau Bach (2013), Kosuke Okahara (2014), Alfonso Moral (2015), Ferhat Bouda / Agence VU’ (2016), Romain Laurendeau / Studio Hans Lucas (2017), Jérôme Sessini / Magnum Photos (2018), Axelle de Russé / Hans Lucas (2019), Jérôme Gence (2020), Mary F. Calvert (2021), Laura Morton (2022), Paolo Manzo (2023).
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Pour toute demande d’information : annie@pierrealexandraboulat.com
Paolo Manzo décroche le Prix Pierre & Alexandra Boulat 2023 pour son projet de reportage Naples, la ville invisible qui met en lumière les disparités et les fléaux de cette ville.
Le prix sera remis à Visa pour l’image, au Campo Santo de Perpignan, lors de la soirée du jeudi 7 septembre.
Depuis 2015, le prix Pierre & Alexandra Boulat, soutenu et doté de 8 000 euros par la Scam pour la neuvième année consécutive, permet la réalisation d’un projet de reportage photographique inédit.
Le prix est attribué cette année au photographe italien Paolo Manzo pour son projet de reportage Naples, la ville invisible, où il souhaite rendre visible le côté sombre et dramatique de l’inégalité économique, des injustices sociales et de la ségrégation urbaine si répandues à Naples.
Lors de festivités locales, un mineur se promène avec un fusil à pompe dans le centre historique de Ponticelli. La Campanie est l’une des régions les plus défavorisées en termes d’opportunités éducatives, et le crime organisé peut apparaître comme une alternative. Naples est la région métropolitaine d’Europe où l’utilisation d’armes à feu par des mineurs est la plus répandue. Quartier de Ponticelli, Naples, Italie, 2019.
Paolo Manzo vit à Naples, où il a étudié la photographie ainsi qu’à l’IED (Institut Européen du Design) de Rome. Son désir de connaître et raconter la banlieue napolitaine remonte à l’époque de son adolescence où rentrant chez lui en voiture avec ses parents, ils passèrent par une route périphérique du quartier Est de Naples. Penchant sa tête à la fenêtre de la Fiat Panda 750 de son père, il est fasciné par un conglomérat d’énormes bâtiments en béton armé ; il fantasme alors sur la vie de ses habitants et se demande s’ils vivent eux aussi les mêmes difficultés que sa famille. De ses souvenirs d’enfance et des expériences de sa vie en banlieue, est né le désir de documenter les quartiers difficiles, comme ceux du Nord-Est et de l’Ouest de Naples. (suite…)
Le prix Pierre & Alexandra Boulat, soutenu et doté par la Scam, est destiné à encourager le travail des photojournalistes souvent contraints par des difficultés économiques. Cette année, il sera remis à Laura Morton pour son projet Wild West tech lors du festival Visa pour l’image, à Perpignan, en septembre.
Depuis 2015, le prix Pierre & Alexandra Boulat est soutenu par la Scam et doté de 8 000 euros offrant ainsi aux photojournalistes la possibilité de poursuivre un travail engagé ou de réaliser un projet inédit.
Pour la 34e édition du festival, l’association Pierre & Alexandra Boulat consacrera Laura Morton pour Wild West tech, un projet qui traitent des technologies automatisées et des changements structurels massifs qui en découlent au cœur de la Silicon Valley. Cette récompense permettra à la photographe documentaire américaine de réaliser le dernier chapitre de son opus.
Laura Morton est une photojournaliste indépendante basée, depuis 2006, à San Francisco, en Californie, États-Unis. Une grande partie de son travail personnel se concentre sur l’influence des tendances culturelles sur l’expérience humaine, ainsi que sur les questions économiques. Née dans le Maryland, elle a fréquenté l’université de Caroline du Nord, à Chapel Hill, et a obtenu un diplôme en sciences politiques et en journalisme.
Depuis 2014, avec son projet Wild West tech, initialement financé avec le soutien du fonds d’urgence de la Fondation Magnum, Laura Morton documente le boom économique de l’industrie technologique de la Silicon Valley. Les entrepreneurs de cet épicentre mondial de l’industrie technologique développent des innovations telles que la robotique et les blockchains qui remodèlent peu à peu le monde du travail.
Le dernier chapitre de son opus sera dédié à ces technologies du futur et aux individus qui les sous-tendent, en mettant l’accent sur les puissants changements structurels de l’humanité qui naissent au cœur de la Silicon Valley.
Le prix sera remis par Sandra Reinflet, membre de la commission des images fixes de la Scam, au Campo Santo de Perpignan, lors de la soirée du jeudi 1er septembre.
Chris Hirst dans son costume « Robot Dance Party » avec haut-parleurs intégrés, lors d’une fête organisée par les résidents de 20 Mission, un complexe de co-living où vivent de nombreux entrepreneurs de start-up. Leurs fêtes très élaborées devenant trop importantes pour leur espace, ils louent désormais des salles dans le centre-ville. San Francisco, Californie, juillet 2015.
Dimitri Beck / Polka Magazine
Jean-François Camp / Durev
Cyril Drouhet / Le Figaro Magazine
Jérôme Huffer / Paris Match
Delphine Lelu / Visa pour l’image
Sandra Reinflet / Photographe, commission des images fixes de la Scam
Axelle de Russé / Prix Pierre & Alexandra Boulat 2019, pour sa série Dehors
2021 – Mary F. Calvert
2020 – Jérôme Gence
2019 – Axelle de Russé / Hans Lucas
2018 – Jérôme Sessini / Magnum Photos
2017 – Romain Laurendeau / Studio Hans Lucas
2016 – Ferhat Bouda / Agence VU’
2015 – Alfonso Moral
2014 – Kosuke Okahara
2013 – Arnau Bach
2012 – Maciek Nabrdalik / VII
2010 – Lizzie Sadin
2009 – Margaret Crow
2008 – Jean Chung
L’événement majeur dédié à la création vidéo diffusée sur Internet aura lieu le week-end du 13 & 14 avril 2024 à Avignon. Près d’une trentaine de vidéastes issus de tous horizons virtuels seront présents pour allier culture, divertissement et vulgarisation.
Ludovic B, membre de la commission des écritures et formes émergentes de la Scam, remettra le prix de la Vulgarisation 2024, doté de 1 500 euros, qui récompense l’auteur ou l’autrice d’une vidéo de vulgarisation à caractère culturel, historique, scientifique…
Table ronde animée par Hervé Brusini, président du jury Albert Londres, avec Camille Courcy (chaîne Camille Reporter), Kati Bremme (rédactrice en chef de Metamedia – FranceTV), Delphine Legouté (directrice adjointe de l’information numérique, France Info).
Prise de parole de Rémi Lainé – président de la Scam
Table ronde avec deux vidéastes de la Scam, Imperatrice Wu et AlterHis, animée par Marianne Rigaux, journaliste multimedia et membre de la commission des « écritures et formes émergentes » de la Scam
Session de pitchs « Explorer le réel », en présence de Ludovic B, jury Scam
Session de pitchs, en présence d’Ina Mihalache, jury Scam
Après l’annonce de la suppression de la contribution à l’audiovisuel public par le candidat Macron redevenu président de la République, un projet de loi de finance rectificative est d’ores et déjà à l’agenda du Parlement pour le mois de juillet, et devrait proposer un nouveau dispositif. Les pistes de réforme reposeraient sur un financement pluriannuel et la mise en place d’une commission indépendante chargée de se prononcer sur la trajectoire budgétaire. Le gouvernement entendrait ainsi donner des gages d’indépendance et de pérennité au moyen de financer l’audiovisuel public.
Miroir aux alouettes : le budget de l’Etat est voté chaque automne par les parlementaires et aucun comité Théodule ne saurait leur dicter la conduite à tenir.
La Scam a bien conscience que la poursuite de la perception de la contribution à l’audiovisuel public déconnectée de la taxe d’habitation induirait des coûts prohibitifs. Pour autant, forte de ses 49 000 membres, elle milite pour le maintien du principe d’un financement affecté : seul un prélèvement destiné à financer les antennes publiques permet de garantir indépendance, pérennité et ambition indispensables au fonctionnement d’un service public digne d’un pays moderne.
Le rapport intitulé Une autre redevance est possible de Julia Cagé, publié par la fondation Jean Jaurès en début de semaine, est riche d’enseignements. A l’instar de ce qui se pratique dans les pays du Nord de l’Europe, où les sociétés publiques de l’audiovisuel sont de puissants moteurs de création, l’option la plus souhaitable serait la mise en place d’une contribution affectée progressive en fonction du revenu. Elle permettrait à la fois de mieux s’adapter aux foyers les plus modestes, et d’alléger le coût pour celles et ceux qui perçoivent moins de 50.000 euros de revenus annuels.
Les créateurs et créatrices de l’audiovisuel espèrent vivement une prise de conscience collective de la place centrale qu’occupent nos antennes publiques, France Télévisions, Radio France, ARTE France, France Médias Monde et l’INA dans notre société. Rappelons à celles et ceux qui n’en auraient toujours pas conscience que le service public de l’audiovisuel est un facteur de prospérité non seulement culturel mais aussi économique ; compte-tenu de son rayonnement dans le secteur, un emploi dans le public génère deux emplois et demi dans le privé. N’oublions pas non plus le rôle démocratique essentiel du service public qui est un des meilleurs garants de la qualité de l’information.
Astrid Lockhart – 06 73 84 98 27 – astrid.lockhart@scam.fr
France, Belgique – 2020 – 51’- Dublin Films, Need Productions, Maelstrom Studios
Jeune espoir du MMA (Mixed Martial Arts), Khavaj a fui la Tchétchénie lorsque son frère a découvert son homosexualité et promis de le tuer, sous la pression des persécutions du régime de Kadyrov.
Reka Valerik est réalisateur et scénariste Tchétchène.
Anaïs Llobet, journaliste, suit l’actualité russe et a effectué plusieurs séjours en Tchétchénie où elle a couvert notamment la persécution d’homosexuels par le pouvoir local.
France – 2020 – 68’ – Brotherfilms
Tijuana, ville-frontière du Mexique-USA : un sas entre deux mondes où échouent des migrants aux vies brisées. Des milliers de mexicains sont expulsés des États-Unis, après avoir vécu plusieurs dizaines d’années de l’autre côté de la frontière, travaillé et fondé une famille.
Alex Gohari, journaliste, vit au Mexique où il poursuit son travail autour des questions sociales, géopolitique et liées à l’immigration. En collaboration avec Léo Mattei, il a réalisé La Bestia, sur le train emprunté clandestinement par les migrants latino-américains, et Mexique, à la recherche des migrants disparus qui obtient le Grand Prix au FIGRA 2019.
Léo Mattei, journaliste indépendent, a couvert les conflits majeurs de ces dernières années en Lybie, Syrie, Mali et Centrafrique. Avec Alex Gohari, il a réalisé Les Veines ouvertes du géant indien. Ils participent ensemble à de nombreux reportages sur l’émigration d’Amérique Latine vers les États-Unis via le Mexique.
Matthieu Besnard est chef monteur et co-réalisateur de documentaires pour Arte, France Télévisions, Canal Plus ou Netflix . Il collabore avec Alex Gohari et Léo Mattei depuis 2018.
Contact presse :
astrid.lockhart@scam.fr
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Retrouvez la Scam pour de nouveaux rendez-vous professionnels, à Amsterdam, à l’occasion de la 35e édition de l’IDFA le Festival international du film documentaire.
L’IDFA s’impose comme le premier festival documentaire au monde et le premier marché de co-financement européen. Chaque année, le festival propose environ 300 documentaires internationaux de premier plan, ainsi qu’un vaste programme de tables rondes, rencontres, ateliers et master classes.
Jeudi 10 au dimanche 13 novembre
La Scam invite Simon Desjobert, Pamella Edouard, Taina Tervonen, Lucas Vernier et Mathieu Volpe à participer à quatre jours de formation intensive dédiée à de jeunes documentaristes émergents.
Une opportunité unique de bénéficier de l’expertise de professionnels de haut niveau et d’acquérir une maîtrise précise du marché international (pratiques, tendances, réseaux, production, financement, distribution…), couplée à un accès privilégié au festival et au marché professionnel.
Samedi 12 novembre à 13 heures
L’IDFAcademy propose à ses participants un atelier réunissant plusieurs fonds de toute l’Europe (et du monde). L’occasion pour eux de bénéficier de conseils personnalisés sur les modalités de candidature et d’en savoir plus sur les différents fonds existants, sur leurs similitudes et leurs différences.
Avec Fanny Viratelle, chargée de l’aide à la création à la Scam.
Dimanche 13 novembre à 19 heures au De Balie – sur invitation
LaScam, Unifrance, Région Grand Est et l’Institut français NL, en partenariat avec L’Œil d’or, convient leurs homologues français et internationaux, cinéastes et professionnels du secteur, à échanger autour d’un verre.
Lundi 14 novembre à 10 heures à l’ITA (International Theatre Amsterdam), Room: Studio 1 – sur accréditation
Rencontre avec le cinéaste français Nicolas Philibert qui se confie sur son travail, sa carrière et sa filmographie. Une discussion autour du documentaire de création, émaillée d’extraits de ses films, suivie d’un focus sur la gestion collective et la rémunération des auteurices avec Anja Unger.
Modérée par Martijn Winkler avec Nicolas Philibert et Anja Unger.
Réalisateur de documentaires internationalement reconnu, Nicolas Philibert est un des grands cinéastes de la condition humaine et pour tous les amoureux des cinémas du réel un repère incontournable depuis trente ans. De La Ville Louvre à Nénette en passant par Le Pays des sourds, La Moindre des choses ou le fameux Être et avoir, on lui doit d’avoir réconcilié le grand public avec le cinéma documentaire, sans rien lâcher de son art et sans la moindre concession. Depuis 2002, plus de 130 hommages et rétrospectives de ses films ont été organisés de par le monde.
Lundi 14 novembre à 15 heures à l’ITA (International Theatre Amsterdam), Room: Nieuwe Foyer – réservé aux participants
Faire se rencontrer les cinq lauréats de l’IDFAcademy et les producteurs et productrices du réseau EURODOC dans le cadre de rendez-vous individuels et personnalisés, c’est l’objectif de ce partenariat. Durant ces rendez-vous en tête à tête, les auteurices auront l’occasion de présenter leur projet à des producteurs qualifiés, aguerris à la coproduction avec l’international. Une chance supplémentaire pour les auteurs et autrices de la Scam de voir leur projet se développer et leur réseau international s’étoffer.
Festival : 9-20 novembre
IDFAcademy : 10-13 novembre
IDFA Forum : 12-16 novembre
IDFA DocLab Forum : 13-16 novembre
Docs for Sale : 11-16 novembre
Information : astrid.lockhart@scam.fr
Créé en 2014, à l’instigation de la commission journaliste de la Scam*, le prix Christophe de Ponfilly est doté de 8000 €. Il couronne un ou une journaliste dont il salue le courage, le sens moral et la ténacité pour l’ensemble de son travail.
Pendant trente ans, de 1985 à 2015, Patricia Tourancheau a suivi l’actualité policière et les faits-divers à la rédaction du quotidien Libération. Acharnée et intuitive, toujours sur le qui-vive dans la veine de Weegee, émule de Frédéric Pottecher, elle s’est imposée par la fiabilité de ses informations, quelques scoops retentissants et sa façon bien à elle d’en rendre compte dans le texte, en jouant du jargon des policiers et des voyous. Poursuivant son parcours en journaliste indépendante à l’Obs et au site Les Jours, elle s’est spécialisée ces dernières années dans les récits au long cours. En parallèle, elle a participé à des documentaires consacrés à de grandes épopées criminelles et notamment elle a co-réalisé les séries Grégory et Les femmes et l’assassin, sur Guy Georges, produites pour Netflix. Elle est également autrice de plusieurs livres dont Les Postiches (Fayard, 2004), Guy Georges : la traque (Fayard, 2010) – adapté au cinéma sous le titre L’Affaire SK1-, Le 36, histoires de poulets, d’indics et de tueurs en série (Le Seuil 2017); Grégory, la machination familiale (Le Seuil, 2018); Le Magot (Le Seuil 2019). Son dernier ouvrage Le grêlé, le tueur était un flic est paru en mars 2022 aux éditions du Seuil.
Le jury salue ici un parcours professionnel exemplaire. Il souhaite ainsi mettre sous les projecteurs, le fait-divers, les « chiens écrasés » comme on qualifie ces p’tites histoires ou ces grands drames qui confinent à l’universel … et passionnent le plus grand nombre. Un genre journalistique populaire très prisé et parfois injustement considéré, qui a vu éclore de grandes signatures.
Patricia Tourancheau rejoint ainsi cette année le très beau palmarès, composé des précédents lauréats et lauréates : Sammy Ketz ; Claude Guibal ; Philippe Rochot ; Florence Aubenas ; Charles Enderlin ; Marie-Monique Robin ; Denis Robert et Daniel Grandclément.
*Nathalie Sapena (présidente de la commission) ; Patricio Arana ; Jean-Pierre Canet ; Olivier Da Lage ; Didier Dahan ; Emilie Gillet ; Eric Lagneau ; Cédric Lang-Roth ; Thierry Ledoux ; Jean-Michel Mazerolle ; Laurence Neuer ; Sophie Piard ; Marie-Pierre Samitier ; Violaine Vermot-Gaud.
21 projets documentaires dont 5 premières œuvres ont été retenus par le jury : 13 pour la Bourse de repérages et 8 pour la Bourse d’écriture.
Bravo aux lauréates et lauréats de cette quatrième session !
Ces projets ont pu bénéficier du soutien de la Scam grâce à l’engagement des membres du lectorat et du jury, composés exclusivement d’auteurices.